Reconstruire les corps et les esprits grâce à l’art-thérapie

Reconstruire les corps et les esprits grâce à l’art-thérapie

Femmes violées en RDC : reconstruire les corps et les esprits grâce à l’art thérapie

L’endroit, l’est du Congo, a tristement été baptisé « capitale mondiale du viol » à cause des dizaines de milliers de violences sexuelles infligées aux femmes lors des différents conflits. Grâce à l’art thérapie, ces femmes appelées « survivantes » tentent de se reconstruire.

A l’hôpital de Panzi à Bukavu dans le Sud-Kivu, le docteur Denis Mukwege, chirurgien gynécologue, œuvre depuis plus d’une vingtaine d’années à la reconstruction des femmes victimes de violences sexuelles. Depuis 1999, plus de 55 000 femmes violées y ont été soignées. Prix Nobel de la paix en 2018, le docteur Mukwege a développé un système de soin holistique partant du principe qu’une bonne prise en charge des victimes de viol,  appelées « survivantes »,  ne saurait se limiter à une opération chirurgicale. Bientôt, l’ouverture d’une antenne de la chaire « humanités santé » dirigée par la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury viendra documenter et enrichir les quatre grands piliers structurants de la prise en charge à l’hôpital et à la fondation de Panzi : médical, psychologique, socio-économique et judiciaire. La chaire, soutenue par l’Agence française de développement s’intéressera particulièrement au rôle de l’art thérapie dans la reconstruction de ces « survivantes ».

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Source : France Culture | 28 avril 2022